Faire comme si on ne le voyait pas…
Le désespoir est assis sur un banc
Dans un square, sur un banc,
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe.
Il a des binocles, un vieux costume gris
Il fume un petit ninas, il est assis
Et il vous appelle quand on passe.
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder,
Il ne faut pas l’écouter,
Il faut passer,
Faire comme si on ne le voyait pas,
Comme si on ne l’entendait pas .
Il faut passer, presser le pas.
Si vous le regardez,
Si vous l’écoutez,
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d’aller vous asseoir près de lui.
Il y a un homme qui vous appelle quand on passe.
Il a des binocles, un vieux costume gris
Il fume un petit ninas, il est assis
Et il vous appelle quand on passe.
Ou simplement il vous fait signe
Il ne faut pas le regarder,
Il ne faut pas l’écouter,
Il faut passer,
Faire comme si on ne le voyait pas,
Comme si on ne l’entendait pas .
Il faut passer, presser le pas.
Si vous le regardez,
Si vous l’écoutez,
Il vous fait signe et rien ni personne
Ne peut vous empêcher d’aller vous asseoir près de lui.
Alors il vous regarde et sourit
Et vous souffrez atrocement
Et l’homme continue de sourire
Et vous souriez, du même sourire,
Exactement .
Plus vous souriez, plus vous souffrez.
Atrocement !
Plus vous souffrez, plus vous souriez,
Irrémédiablement !
Et vous restez là,
Assis, figé,
Souriant sur le banc.
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent,
Tranquillement.
Des oiseaux s’envolent,
Quittant un arbre
Pour un autre.
Et vous restez là,
Sur le banc .
Et vous savez, vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants .
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement,
Comme ces passants .
Que jamais plus vous ne vous envolerez,
Quittant un arbre pour un autre,
Comme ces oiseaux
Et vous souffrez atrocement
Et l’homme continue de sourire
Et vous souriez, du même sourire,
Exactement .
Plus vous souriez, plus vous souffrez.
Atrocement !
Plus vous souffrez, plus vous souriez,
Irrémédiablement !
Et vous restez là,
Assis, figé,
Souriant sur le banc.
Des enfants jouent tout près de vous
Des passants passent,
Tranquillement.
Des oiseaux s’envolent,
Quittant un arbre
Pour un autre.
Et vous restez là,
Sur le banc .
Et vous savez, vous savez
Que jamais plus vous ne jouerez
Comme ces enfants .
Vous savez que jamais plus vous ne passerez
Tranquillement,
Comme ces passants .
Que jamais plus vous ne vous envolerez,
Quittant un arbre pour un autre,
Comme ces oiseaux
2 avril 2008 à 16 h 23 min
c\’est beau mais tristounet
je m\’attendais a une belle fin
qu\’importe ne t\’asseois pas sur ce banc dako,
bisibises
2 avril 2008 à 16 h 34 min
ça me fait rappeler "forest gump"
bonne journée!
@+
2 avril 2008 à 19 h 55 min
c\’est tres mélancolique ton billet du jour
bisous
2 avril 2008 à 20 h 10 min
oui, s\’ouvrir vers l\’autre et se rendre compte que cet autre est soi-même.
que faire? dire je suis toi? dire viens à moi? je ne sais plus. j\’ai eu des mots durs, dernièrement, car je pense que ce n\’est pas la peur qui doit provoquer notre appel.
2 avril 2008 à 22 h 06 min
J\’aime beaucoup Prévert….
Bonne soirée.
Bises amicales.
.
2 avril 2008 à 22 h 54 min
Je ne sais pas…. je n\’ai pas peur…
T\’aime.
2 avril 2008 à 23 h 12 min
Mélancolique c\’est vrai.
Alors comme dit "Miss" ne t\’assoie pas sur ce banc…
Bises à toi. Jo
3 avril 2008 à 0 h 42 min
Il y a aussi Madame Tristesse,Monsieur Chagrin,Madame Solitude,Monsieur Vide ….. sur ce banc
Mes amis depuis toujours…..
Bisous mon Eva
3 avril 2008 à 2 h 52 min
bonsoir Eva, je sais tu ne m\’oublies pas, moi non plus Eva.
Jouer comme des enfants… le temps de l\’innocence.
Je te souhaite une belle nuit ma chère Eva ? Je t\’embrasse.
Tiens je vais porter une de tes créations. Un coeur qui donne la pêche.
3 avril 2008 à 6 h 24 min
Je suis une fan de Prévert ;o)
Et si le banc était recouvert d\’oiseaux
Que l\’homme serait un ruisseau
Que le soleil s\’y mirerait
Qu\’il éclabousserait de ses rayons
Pour effacer le bourdon
Que les branches seraient bras
Pour de la tendresse en taffetas
Et que les feuilles seraient sourires
Pour des siècles à venir …;o)
Douce journée douce Eva
Je t\’envoie une envolée de bisous …
3 avril 2008 à 8 h 15 min
Bonjour Eva,
…Le désespoir est peut-être sur un banc mais l\’Espoir, l\’Espérance est au fond de notre coeur!!!
Avec toute ma tendresse, je te souhaite une belle journée!
Sylvie.
3 avril 2008 à 8 h 17 min
Encore un mot: elle est très belle ta photo et elle dégage beaucoup d\’Espoir !!!
3 avril 2008 à 8 h 30 min
Du Prévert…comme je l\’aime
Bisous et très bonne journée (pluvieuse chez nous)
Ps. La réponse "des rails…" est venue de la part de l\’ami Faradet 😉
3 avril 2008 à 8 h 33 min
Plus….. mots restés en suspend au bout de mes doigts…
désespoirs = peut s\’écrire aussi des espoirs
Un envol de bisous pour toi
3 avril 2008 à 10 h 17 min
Le sourire et la souffrance ne sont pas liés directement, attache toi au sourire…la souffrance tu oublieras
3 avril 2008 à 11 h 36 min
je passe mOn chemin ;0)
mais je te laisse une envOlée de zibOuxXx
3 avril 2008 à 23 h 56 min
Coucou Eva
C\’est bien écrit, c\’est agréable à lire mais ça ne veut pas dire grand chose, je ne sais pas si le grand prévert était très mélancolique, avec le moral au fond des bottes ce jour là, mais c\’est du pousse à la pendaison, vu les arbres de libres à proximitéet et de surcrois, déserté par les oiseaux !!!
Que de noir (je parie que les oiseaux étaient en fait des corbeaux), quand on pense que le sourire, c\’est une offrande, alors, quelle contradiction !!! On n\’a plus rien à offrir quand on est au désespoir….
En parlant d\’espoir, j\’espère que ça se passera bien pour toi et que tu nous reviendras en pleine forme.
Gros bisous de Roro.
4 avril 2008 à 17 h 55 min
je suis la dernière je n avais pas encore vu ce billet un peu triste mais joli .. j adore prévert j ai mis d ailleurs sur
mon blog la semaine dernière un poème de lui … avec mon amitié de gros bisous bon week end
4 avril 2008 à 18 h 02 min
C\’est magnifique…. Je crois que l\’attention aux autres, si elle est voulue et permanente change les gens en effet…Et il a des SDF passionnants, drôles, spirutuels ou tristes…Ce sont les vases communiquants : je donne, tu reçois et vice-versa.
Bisous ma chère Eva. Sasha.